Innocent en prison
La rétention administrative avant l’expulsion signifie que l’office pour les étrangers ou la police fédérale peuvent enfermer une personne avant son expulsion.
Pourquoi? La réalisation de l’expulsion est censé être le plus facile possible pour l’instance officielle. Par contre, la rétention administrative avant l’expulsion, ne s’entend pas comme conséquence d’un délit, mais plutôt comme une prévention de sécurité.
La rétention administrative avant l’expulsion est plutôt inconnu. Dans les prochaines année il est envisagé d’emprisonner beaucoup plus des personnes en rétention administrative avant l’expulsion.
Ces deux choses doivent changer.
Ne vouloir pas se faire expulser, c’est le seul „crime“.
Emprisonner les étrangers pour un crime qu’ils n’ont pas commis – ne pas vouloir se faire expulser –c’est selon nous en contradiction avec l’état de droit.
La rétention administrative avant l’expulsion, c’est un grand tort en Allemagne.
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C’est démesuré d’enfermer une personne seulement pour rendre un acte administratif – l’expulsion – plus facile.
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Pour appliquer la rétention administrative avant l’expulsion une „juste doute“ que quelqu’un pourrait essayer d’êmpecher son expulsion, c’est suffisant. En réalité, il y a souvent des justifications bizzares et fausses. Pour nommer juste un exemple, le fait que la personne a dit ne pas vouloir rentrer dans son pays d’origine.
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Les personnes qui sont en rétention administrative avant l’expulsion doivent en plus payer les frais pour l’emprisonnement. À Büren en 2017, c’étaient 240 € par jour.
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En rétention d’administrative avant l’expulsion beaucoup des réfugies ont peur et souffrent de dépression. Leur avenir est inconnu – ils ne savent pas quand ils se font expulser, qu’est ce que les attend dans leur pays d’origine ou s’il peuvent, finalement rester en Allemagne. Des suicides ne sont pas rare sous ces conditions.
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La durée de la rétention administrative avant l’expulsion est injustifiée. Elle dépend des instances officielles allemandes et du pays d’origine qui doivent organiser des papiers.
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Une durée de trois mois ou plus n’est pas rare.
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Au maximum, la rétention administrative avant l’expulsion peut durer jusqu’à un an et démi. C’est par exemple le cas si la personne empêche son expulsion ou les instances officielles n’agissent pas selon la loi. À Büren, à peu près 60% des personnes se trouvaient en rétention administrative avant l’expulsion de façon illégale.
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Quelque réfugié-e-s attendent la réponse à leur demande d’asile en prison, d’autres sont retenu-e-s en rétention administrative avant l’expulsion pour les expulser dans d’autres pays d’europes.